Road Trip Inoubliable en Islande
le 11/07/2025
L'Islande s'impose comme la destination idéale pour un road trip de deux semaines. Cette île nordique intrigue par ses contrastes saisissants : cascades rugissantes, glaciers majestueux, plages de sable noir et sources géothermiques fumantes. Mon premier voyage sur cette terre de feu et de glace m'a laissé des souvenirs impérissables, presque aussi marquants que mes safaris africains.
Faire le tour de l'Islande en 14 jours offre l'opportunité d'analyser l'île en profondeur grâce à la Route 1, communément appelée Ring Road. Ce parcours circulaire de 1332 kilomètres permet d'accéder aux principales merveilles naturelles tout en conservant une certaine flexibilité. La première fois que j'ai aperçu un geyser entrer en éruption, j'ai ressenti la même excitation que face à mes premiers lions dans la savane.
Bien que relativement facile à parcourir, cette aventure islandaise nécessite une préparation minutieuse. Les conditions météorologiques imprévisibles et le coût élevé du voyage exigent d'anticiper. Comme me l'avait rappelé mon guide local : "En Islande, si tu n'aimes pas la météo, attends cinq minutes" – un proverbe qui s'est vérifié maintes fois pendant mon exploration de ce territoire attirant.
Les points à retenir
- La meilleure période pour un road trip en Islande se situe entre juin et septembre pour un accès optimal aux routes
- Un budget d'environ 90-140€ par jour et par personne est à prévoir pour un voyage confortable
- La location d'un véhicule adapté (4x4 recommandé) et la réservation anticipée des hébergements sont essentielles
- Les attractions incontournables incluent le Cercle d'Or, la côte Sud avec ses cascades, le lagon glaciaire de Jökulsárlón et la péninsule de Snæfellsnes
- La préparation aux conditions météorologiques changeantes est cruciale pour profiter pleinement de l'aventure
Planifier son road trip en Islande : quand partir et comment préparer son voyage
La meilleure période pour visiter l'Islande
L'été islandais (juin à août) offre des conditions idéales pour un road trip complet. Avec des températures oscillant entre 10 et 15°C et des journées presque sans fin, cette période permet d'accéder à toutes les routes, y compris celles des Hautes Terres. Le soleil de minuit offre une lumière magique pour la photographie, rappelant ces aurores africaines qui transforment la savane en tableau doré.
L'intersaison (mai et septembre) représente un excellent compromis. La nature s'illumine de couleurs automnales ou printanières, tandis que les flux touristiques diminuent sensiblement. Les prix deviennent plus abordables et les routes principales restent généralement accessibles, bien que certaines voies montagneuses puissent être fermées.
L'hiver islandais (novembre à avril) révèle un autre visage du pays. Les aurores boréales dansent dans le ciel nocturne, tandis que les cascades se figent en sculptures glacées spectaculaires. Néanmoins, cette saison complique l'exploration : nombreuses routes fermées, conditions de conduite difficiles et journées très courtes limitent les possibilités de déplacement.
Préparatifs essentiels avant le départ
Les formalités administratives pour visiter l'Islande restent simples pour les citoyens français : une carte d'identité ou un passeport valide suffit pour ce territoire appartenant à l'espace Schengen. Aucun visa n'est nécessaire pour un séjour touristique inférieur à 90 jours. Le permis de conduire français est parfaitement reconnu pour louer un véhicule.
Côté santé, emportez votre carte européenne d'assurance maladie. Une assurance voyage complémentaire se révèle judicieuse compte tenu des coûts médicaux potentiellement élevés. Lors de ma visite, j'ai été impressionné par la qualité des infrastructures médicales, bien supérieures à celles rencontrées dans certaines régions reculées d'Afrique.
La réservation anticipée constitue un impératif absolu, particulièrement en haute saison. Hébergements et véhicules de location s'arrachent plusieurs mois à l'avance entre juin et août. Établissez un itinéraire réaliste en calculant les distances quotidiennes et en identifiant les points d'intérêt majeurs. Mon expérience m'a appris qu'il faut prévoir du temps supplémentaire pour les arrêts impromptus.
Équipement à emporter
Le principe des couches superposables gouverne l'habillement en Islande. Prévoyez des sous-vêtements techniques en mérinos, des polaires, et une veste imperméable coupe-vent de qualité. Même en été, bonnet et gants restent indispensables. Des chaussures de randonnée imperméables protégeront vos pieds lors des explorations sur terrain accidenté.
N'oubliez pas votre maillot de bain pour profiter des nombreuses sources chaudes. Une serviette microfibre s'avère particulièrement pratique pour ces moments de détente géothermique. Les variations lumineuses m'ont rappelé la nécessité d'emporter un masque de sommeil en été et des lunettes de soleil quelle que soit la saison.
Dans votre sac, glissez également des jumelles pour l'observation de la faune (macareux, baleines), un appareil photo avec batteries supplémentaires, et une batterie externe pour votre téléphone. Je recommande aussi un thermos pour conserver des boissons chaudes durant vos explorations, un confort que j'aurais apprécié lors de mes longues journées dans la brousse africaine.

Itinéraire détaillé pour un road trip de 14 jours autour de l'Islande
Jours 1-3 : Reykjavik et le Sud-Ouest
Commencez votre périple islandais par l'exploration de Reykjavik, la capitale la plus septentrionale du monde. Flânez dans ses rues colorées bordées de maisons aux toits multicolores. L'imposante église Hallgrímskirkja et le centre culturel Harpa méritent particulièrement votre attention pour leur architecture audacieuse inspirée des paysages naturels islandais.
Le deuxième jour, lancez-vous sur les routes du célèbre Cercle d'Or. Cette boucle touristique emblématique vous mènera au parc national de Thingvellir, site géologique passionnant où se rencontrent les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne. Ce lieu historique abrita également le premier parlement au monde, l'Althing, fondé en 930.
Poursuivez vers la zone géothermique de Geysir où le geyser Strokkur entre en éruption toutes les 5-10 minutes, propulsant un jet d'eau bouillante à 20 mètres de hauteur. Achevez cette journée par la puissante cascade de Gullfoss, dont les eaux tumultueuses plongent dans un canyon étroit. L'hébergement à Selfoss ou Hveragerði vous positionnera idéalement pour la suite.
Jours 4-6 : La côte Sud jusqu'au lagon glaciaire
Dirigez-vous vers l'est en suivant la Route 1 pour découvrir les trésors de la côte sud. Arrêtez-vous d'abord à Seljalandsfoss, l'unique cascade islandaise qu'on peut contourner par un sentier creusé dans la roche. À quelques kilomètres, Skógafoss impressionne par sa puissance et sa largeur de 25 mètres.
Le cinquième jour, étudiez la plage de Reynisfjara avec son sable noir volcanique et ses impressionnantes colonnes de basalte. Attention aux vagues scélérates qui peuvent surprendre les visiteurs imprudents ! Non loin, le promontoire de Dyrhólaey offre un panorama spectaculaire et abrite des colonies de macareux en été.
Continuez vers le canyon de Fjadrargljufur, entaille vertigineuse de 100 mètres de profondeur, puis vers le parc national de Skaftafell pour une randonnée glaciaire inoubliable sur le Vatnajökull. Terminez cette section par le joyau de l'Islande : le lagon glaciaire de Jökulsárlón où flottent d'imposants icebergs bleutés, et la Diamond Beach où ces fragments de glace s'échouent sur le sable noir.
Jours 7-9 : Les fjords de l'Est et le Nord
Quittez le sud pour parcourir les spectaculaires fjords de l'Est. Cette région moins touristique dévoile des paysages montagneux entrecoupés de profondes vallées maritimes. Le charmant village de Seydisfjördur avec son église bleue et son escalier arc-en-ciel mérite une visite, tout comme Faskrudsfjördur qui abrite un musée dédié aux pêcheurs français.
Rejoignez Egilsstadir puis dirigez-vous vers le nord et la région du lac Myvatn. Ce vaste plan d'eau volcanique présente un écosystème unique et une riche avifaune. Examinez les formations de lave de Dimmuborgir, surnommées "le château noir", et les marmites de boue bouillonnante du site géothermique de Hverir qui m'ont rappelé certains paysages lunaires africains.
Poursuivez vers Dettifoss, la cascade la plus puissante d'Europe, dont le débit impressionnant sculpte un canyon spectaculaire. Si l'observation des cétacés vous passionne, prévoyez une excursion en bateau depuis Husavik, capitale islandaise de l'observation des baleines. Face à ces géants marins, j'ai ressenti la même émotion qu'en observant les éléphants dans la savane.
Jours 10-12 : Le Nord-Ouest et la péninsule de Snæfellsnes
Cherchez Akureyri, seconde ville d'Islande nichée au fond du fjord Eyjafjördur. Avec ses maisons colorées et son jardin botanique le plus septentrional du monde, cette cité charme invariablement les visiteurs. À proximité, la cascade de Godafoss (cascade des dieux) tire son nom d'une légende liée à la christianisation de l'île.
Prenez ensuite la direction de l'ouest pour découvrir la péninsule de Snæfellsnes, souvent surnommée "l'Islande en miniature". Le mont Kirkjufell, avec sa forme conique distinctive accompagnée d'une cascade au premier plan, constitue l'un des paysages les plus photographiés du pays. Cette montagne isolée évoque la majesté solitaire du Kilimandjaro.
Ne manquez pas les formations côtières d'Arnarstapi avec leurs arches de basalte sculptées par l'océan, ni le glacier de Snæfellsjökull qui inspira Jules Verne pour son "Voyage au centre de la Terre". Les plages de galets noirs de Djúpalónssandur et les pics basaltiques de Londrangar complètent ce tableau naturel extraordinaire que j'ai trouvé aussi saisissant que certains panoramas de la vallée du Grand Rift.
Jours 13-14 : Retour vers Reykjavik et départ
Pour vos derniers jours islandais, visitez la péninsule de Reykjanes, souvent négligée par les voyageurs pressés. Cette région volcanique active abrite le point de rencontre visible des plaques tectoniques euro-asiatique et nord-américaine à Sandvik. Les lacs turquoise de Kleifarvatn et les marmites de boue de Seltún témoignent de l'intense activité géothermique.
Ne quittez pas l'Islande sans vous immerger dans l'une de ses célèbres sources chaudes. Le Blue Lagoon, bien que touristique, offre une expérience de baignade géothermique inoubliable dans ses eaux bleu laiteux riches en minéraux. Pour une option moins fréquentée, essayez le Sky Lagoon avec sa vue imprenable sur l'océan.
Profitez de votre dernière soirée à Reykjavik pour savourer la gastronomie locale et peut-être observer les aurores boréales (en saison). L'ambiance chaleureuse des restaurants islandais, où j'ai goûté un skyr délicieux, contrastait agréablement avec la rudesse majestueuse des paysages parcourus durant ces deux semaines d'aventure nordique.

Transport et conduite en Islande : tout ce qu'il faut savoir
Choisir le bon véhicule pour son road trip
Le choix du véhicule détermine largement la nature de votre aventure islandaise. Une voiture 2WD classique suffit pour parcourir la Route 1 et les routes asphaltées principales durant l'été. En revanche, un véhicule 4x4 offre davantage de flexibilité et de sécurité, surtout face aux conditions météorologiques imprévisibles. Il devient obligatoire pour emprunter les routes F traversant les Hautes Terres.
L'option van aménagé ou camping-car séduit de nombreux voyageurs. Ce choix combine transport et hébergement, permettant de s'arrêter spontanément face à un paysage époustouflant. Lors de mon périple, j'ai apprécié cette liberté qui me rappelait mes nuits sous tente dans la savane africaine, bercé par les sons de la nature.
Réservez votre véhicule plusieurs mois à l'avance, particulièrement pour la haute saison estivale. Concernant les assurances, optez pour la protection complète incluant la couverture contre les dommages causés par le gravier, les cendres volcaniques et le sable. Ces éléments représentent des risques réels sur les routes islandaises et peuvent engendrer des frais considérables.
Règles et conseils de conduite
En Islande, on conduit à droite avec les feux allumés obligatoirement, même en plein jour. Les limitations de vitesse sont strictes : 50 km/h en ville, 80 km/h sur les routes non asphaltées et 90 km/h maximum sur les routes goudronnées. Les amendes pour excès de vitesse sont particulièrement élevées et appliquées rigoureusement.
Les conditions météorologiques représentent le principal défi pour les conducteurs. Les vents violents peuvent littéralement pousser votre véhicule hors de la route, tandis que les tempêtes de neige surgissent parfois sans avertissement, même en dehors de l'hiver. Vérifiez systématiquement la météo avant chaque départ sur le site vedur.is.
Restez vigilant face aux moutons qui déambulent librement sur les routes, surtout en été. Les traversées de rivières à gué, fréquentes sur les routes F, doivent être abordées avec prudence. Lors de ma première traversée, j'ai ressenti la même adrénaline qu'en franchissant certains passages inondés dans les parcs africains durant la saison des pluies.
Navigation et carburant
Un GPS s'avère indispensable pour naviguer efficacement. Préprogrammez les coordonnées de vos hébergements et attractions principales avant le départ. L'application Maps.Me offre des cartes détaillées consultables hors ligne, particulièrement utiles dans les zones sans couverture réseau. J'ai également apprécié l'application islandaise "112 Iceland" qui permet d'envoyer votre position aux secours en cas d'urgence.
Les stations-service peuvent être très espacées, particulièrement dans les régions reculées comme les fjords de l'Est ou les Hautes Terres. La règle d'or : remplissez systématiquement votre réservoir dès qu'il descend sous la moitié et saisissez chaque opportunité de faire le plein. Les stations fonctionnent généralement en libre-service avec paiement par carte bancaire.
Le carburant coûte sensiblement plus cher qu'en France, prévoyez environ 90€ pour un plein complet. La consommation augmente significativement sur les routes non asphaltées et face aux vents contraires puissants. Durant mon voyage, j'ai parcouru environ 2000 kilomètres sur les routes islandaises, soit une distance comparable à la traversée du Kenya du nord au sud.

Les incontournables à voir lors d'un road trip en Islande
Merveilles naturelles emblématiques
Les cascades islandaises figurent parmi les plus spectaculaires au monde. Gullfoss, surnommée la "chute d'or", plonge en deux paliers dans un canyon étroit. Seljalandsfoss permet de marcher derrière son rideau d'eau, offrant une perspective unique. Skógafoss impressionne par sa puissance brute, tandis que Dettifoss détient le titre de cascade la plus puissante d'Europe avec son débit formidable.
Les glaciers couvrent environ 11% du territoire islandais. Le Vatnajökull, plus grand glacier d'Europe, s'étend sur 8 100 km². Le lagon glaciaire de Jökulsárlón, où flottent d'imposants icebergs bleutés, offre un spectacle enchantant qui évolue constamment. La Diamond Beach adjacente, où ces fragments de glace s'échouent sur le sable noir, crée un contraste saisissant.
Les plages de sable noir volcanique constituent une autre singularité islandaise. Reynisfjara, avec ses colonnes basaltiques hexagonales et ses stacks rocheux émergeant de l'océan, évoque un paysage surnaturel. Les sites géothermiques de Hverir et Krýsuvík, avec leurs marmites de boue bouillonnante et leurs fumerolles, témoignent de l'intense activité volcanique souterraine de l'île.
Activités à ne pas manquer
L'immersion dans les sources chaudes constitue une expérience incontournable. Au-delà du célèbre Blue Lagoon, analysez les bains naturels moins fréquentés comme la rivière chaude de Reykjadalur, accessible après une randonnée d'une heure. La sensation de se baigner dans une eau à 38°C tout en contemplant un paysage enneigé reste indescriptible.
L'observation des baleines depuis Husavik offre des rencontres mémorables avec ces géants marins. Entre juin et août, le taux d'observation atteint près de 98%. Vous pourrez apercevoir baleines à bosse, petits rorquals et parfois même baleines bleues. Ces moments privilégiés m'ont rappelé l'émotion ressentie face aux grands mammifères africains.
Pour les plus aventureux, les excursions glaciaires encadrées permettent de fouler ces géants de glace millénaires. Équipé de crampons et d'un piolet, marcher sur ces fleuves gelés procure une sensation indescriptible. En hiver, la visite des grottes de glace bleue du Vatnajökull révèle un monde féerique aux teintes cristallines que la lumière traverse magnifiquement.
Sites culturels et historiques
Le parc national de Thingvellir combine importance géologique et historique. Ce site accueillit l'Althing, le plus ancien parlement du monde fondé en 930. Au-delà de son intérêt historique, ce lieu marque la séparation visible entre les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne qui s'éloignent de quelques centimètres chaque année.
Les fermes traditionnelles en tourbe témoignent de l'adaptation ingénieuse des Islandais à leur environnement hostile. Le musée folklorique de Glaumbaer préserve d'authentiques habitations avec leurs toits végétalisés isolants. Ces constructions semi-enterrées protégeaient efficacement leurs occupants des vents glacials et des températures extrêmes.
L'architecture religieuse islandaise mérite également votre attention. L'imposante église Hallgrímskirkja à Reykjavik s'inspire des formations basaltiques, tandis que la petite église noire de Búðir sur la péninsule de Snæfellsnes contraste magnifiquement avec son environnement. Les villages de pêcheurs comme Siglufjörður racontent l'histoire maritime de l'île à travers leurs musées dédiés à la pêche au hareng.
Budget et astuces pour un road trip réussi en Islande
Coûts à prévoir pour 14 jours
Le vol représente votre première dépense importante, comptez entre 800 et 1000€ par personne depuis la France selon la saison. La location de véhicule pour deux semaines oscille entre 1200 et 2000€, variable selon le type choisi (2WD, 4x4 ou van aménagé) et les assurances sélectionnées. À cela s'ajoutent 450 à 600€ de carburant pour parcourir l'intégralité de la Ring Road et ses détours.
L'hébergement constitue généralement le poste budgétaire le plus conséquent. Comptez 1400 à 2000€ pour deux semaines en hôtels ou guesthouses de niveau intermédiaire. Les campings représentent une alternative économique avec environ 250 à 300€ pour la même durée. Lors de mon voyage, j'ai alterné entre ces deux options pour équilibrer confort et budget.
Pour la nourriture, prévoyez 400 à 800€ selon vos habitudes. Un repas au restaurant coûte environ 25-35€ par personne, tandis que les activités et attractions ajoutent 500 à 800€ au budget total. Avec les dépenses diverses (parkings, souvenirs), un road trip islandais de 14 jours représente un budget approximatif de 90 à 140€ par jour et par personne.
Conseils pour économiser
Voyager hors saison (mai ou septembre) permet de réduire significativement les coûts d'hébergement et de location de véhicule tout en profitant de conditions météorologiques relativement clémentes. Les prix peuvent chuter de 30 à 40% par rapport à la haute saison estivale, avec l'avantage supplémentaire de sites moins fréquentés.
Privilégiez les supermarchés économiques comme Bonus (logo cochon tirelire) ou Netto pour vos courses alimentaires. L'eau du robinet islandaise compte parmi les plus pures au monde, remplissez systématiquement vos gourdes plutôt que d'acheter de l'eau en bouteille. Emportez une glacière portable pour conserver vos provisions lors des déplacements.
De nombreuses attractions naturelles restent gratuites ou proposent des alternatives sans frais. Par exemple, au lieu du coûteux Blue Lagoon, optez pour les bains municipaux authentiques présents dans chaque localité. Ces piscines géothermiques offrent une expérience plus locale pour environ 10€ l'entrée. Limitez les excursions organisées en privilégiant l'exploration autonome quand c'est possible.
Astuces pratiques pour un voyage sans souci
Vérifiez quotidiennement les conditions météorologiques et l'état des routes sur les sites officiels road.is et vedur.is. La météo islandaise change rapidement, parfois en quelques minutes, rendant certains itinéraires impraticables. Restez flexible et prévoyez toujours des plans alternatifs en cas d'imprévu, comme j'avais appris à le faire lors de mes safaris africains.
Pour rester connecté, optez pour une carte SIM locale ou un forfait international. La couverture 4G s'étend sur 99% du territoire habité, facilitant l'accès aux informations cruciales. Téléchargez les cartes offline et les coordonnées GPS de vos hébergements avant le départ pour naviguer même sans connexion.
Respectez scrupuleusement l'environnement islandais fragile en suivant la règle "ne laissez aucune trace". Le camping sauvage est désormais interdit, utilisez exclusivement les aires désignées. Restez toujours sur les sentiers balisés pour préserver la végétation fragile qui met des décennies à se régénérer. Cette conscience environnementale m'a rappelé l'importance de protéger les écosystèmes, qu'ils soient africains ou nordiques.
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