Plage de la Roya : une déception
le 13/08/2025
La plage de la Roya, pourtant proche du charmant village de Saint-Florent, déçoit souvent les visiteurs. Ses eaux troubles envahies d’algues en décomposition et son sable jonché de pollution plastique (bouteilles, mégots, polystyrène) ternissent l’image idyllique attendue. Si sa géographie piège les déchets, la pression humaine – tourisme de masse et rejets urbains – aggrave la situation. Résultat ? Une expérience décevante : odeurs désagréables, eau trouble et sable pollué. Même les avis en ligne le confirment : la plage de la Roya n’est plus la destination paradisiaque décrite. À éviter si vous rêvez de baignade tranquille et paysage immaculé !
Vous rêvez d'une escapade balnéaire idyllique à Saint-Florent, mais tombez sur une plage jonchée de déchets et envahie d'algues ? La plage de la Roya cache une réalité bien différente de ses photos de carte postale. Cette plage roya, pourtant située dans le magnifique golfe de Saint-Florent, fait face à une dégradation environnementale alarmante. Découvrez dans cette enquête exclusive pourquoi la prolifération d'algues et la pollution plastique transforment votre futur séjour en déception sensorielle, avec eau trouble, odeurs désagréables et sable parsemé de débris. On vous dévoile les raisons d'une situation critique qui pousse même les habitués à fuir cette plage Roya pourtant si prisée sur le papier.
- La plage de la Roya à Saint-Florent : une réputation en décalage avec la réalité
- La prolifération d'algues : un premier obstacle à la baignade
- Pollution visible : quand les déchets plastiques et urbains envahissent la plage
- Les causes de cette dégradation environnementale visible
- Conséquences pour les visiteurs : une expérience qui tourne à la déception
La plage de la Roya à Saint-Florent : une réputation en décalage avec la réalité

Une localisation connue, un constat alarmant
La plage de la Roya, située dans le golfe de Saint-Florent, attire pour sa proximité avec le centre-ville. Pourtant, cette accessibilité facilite la pollution. Déchets plastiques, serviettes hygiéniques et algues mortes s’accumulent, dégradant l’eau et le sable. Les « banquettes » d’algues, bien que naturelles, s’entassent en couches nauséabondes.
Les avis touristiques confirment cette dégradation : « L’eau est trouble, on voit des corps flottants douteux », déplore un visiteur en août 2024. Les activités nautiques, pourtant mises en avant, sont perturbées par les déchets. La mairie nettoie quotidiennement, mais les efforts restent vains face à la pollution causée par les visiteurs et les vents marins.
Des initiatives comme l’opération de nettoyage de l’association Mare e Vivu en 2020 ont permis de collecter des données scientifiques transmises à l’Ifremer. Cependant, ces actions isolées ne suffisent pas à enrayer le phénomène. Les Posidonies, bien que protégées et signe d’une eau saine, se décomposent en amas épais, accentuant l’odeur désagréable et repoussant les baigneurs.
L'envers du décor : ce que les guides omettent souvent
Les guides touristiques vantent une plage familiale idéale, mais la réalité est criante. Sur Tripadvisor, 22 avis jugent l’expérience « horrible », évoquant une eau trouble, des odeurs d’hydrocarbures et un sable jonché de plastiques. « C’est la plus sale de toute la Corse », assure un vacancier en juillet 2025.
Les causes ? Une gestion insuffisante des déchets, des poubelles débordantes, et une proximité avec le port de Saint-Florent. Les risques sanitaires inquiètent aussi : des cas de gastro-entérite ont été signalés, liés à une possible saturation de la station d’épuration. La fréquentation baisse, avec des voyageurs fuyant la pollution pour des alternatives comme la plage de L’Ambada, décrite comme « beaucoup plus propre ».
Malgré sa réputation de « eau exceptionnellement chaude » et son sable fin, la plage de la Roya perd son attrait. Les avis se multiplient : « Une honte pour la Corse », « Du jamais-vu en matière de pollution ». Une dégradation qui interroge, à l’heure où la Corse affiche 91 % de ses eaux de baignade en « excellente qualité ». Ici, le contraste est saisissant.

La prolifération d'algues : un premier obstacle à la baignade
Des bancs d'algues en décomposition sur le sable et dans l'eau
Des accumulations d'algues envahissent quotidiennement la plage de la Roya. Des bancs compacts s'entassent sur le rivage, formant des amas brunâtres qui s'étendent sur plusieurs mètres.
Dans l'eau, des particules en suspension rendent la baignade désagréable. Les enfants, en particulier, évitent ces zones où la visibilité est réduite. Les descriptions des vacanciers sont sans appel : "cette eau trouble ressemble à une soupe", "on marche sur des pelotes glissantes".
- Dépôts de végétation marine sur 70% de la plage
- Présence de matières en suspension dans 40% de la zone de baignade
- Augmentation des dépôts constatée entre juin et septembre
Les conditions météorologiques aggravent la situation. Par temps chaud, des odeurs désagréables flottent parfois, liées aux émanations d'hydrocarbures provenant de la zone portuaire proche.
Un impact direct sur l'expérience des visiteurs
Nager à la plage de la Roya, c'est souvent se frayer un chemin dans une soupe d'algues en suspension, loin de l'image paradisiaque vendue par les brochures touristiques.
Les familles constatent rapidement l'écart entre attentes et réalité. Plusieurs avis Tripadvisor témoignent de cette déception :
- "Impossible de profiter d'une eau claire pour les enfants"
- "Des algues partout, même dans le sable"
- "La baignade devient une corvée, pas un plaisir"
Les photographies postées par les visiteurs montrent des zones où l'eau a pris une teinte verdâtre, avec des éléments visibles à la surface. "C'est la première fois que je vois une plage corse dans cet état", commente un touriste en juillet 2025.
Les amateurs de sports nautiques renoncent souvent à leurs activités favorites. Les planches de paddle restent à terre, faute de conditions optimales. Les promenades en bord de mer perdent aussi leur attrait lorsque les dépôts s'amoncellent.
Pollution visible : quand les déchets plastiques et urbains envahissent la plage
Un inventaire peu reluisant des déchets sur le sable
Marchez sur la plage de la Roya et observez le sable : au milieu des amas d’algues, des détritus s’accumulent. Ces déchets révèlent une pollution plastique et urbaine. Voici les principaux intrus repérés :
- Bouteilles et bouchons en plastique : vestiges de consommation rapide
- Mégots de cigarette : preuve de négligence malgré l’interdiction de fumer
- Emballages alimentaires : sachets de chips, pailles ou emballages de snacks
- Fragments de polystyrène : vestiges de contenants ou d’isolants
- Débris liés à la pêche : filets, cordages abandonnés en mer
- Lingettes et déchets sanitaires : jetés dans les toilettes puis rejetés
Analyse de la pollution observée sur la plage de la Roya
Type de Pollution | Source Probable | Impact Principal sur l'Expérience |
---|---|---|
Déchets plastiques (bouteilles, sacs, emballages) | Fréquentation touristique, proximité du port, rejets urbains | Pollution visuelle majeure, danger pour la faune, sensation de saleté |
Déchets urbains (mégots, lingettes) | Proximité du centre-ville, incivilités | Dégradation de la qualité du sable, risque sanitaire |
Prolifération d'algues (organique) | Phénomènes naturels accentués par les rejets de nutriments | Odeur de décomposition, eau trouble, contact désagréable |
Les opérations de nettoyage montrent une réalité criante. Lors de « CESM CLEAN UP », 100 fragments de plastique et 50 sacs ont été ramassés en un jour. Malgré un nettoyage quotidien, les courants marins ramènent des déchets chaque nuit. Le port de Saint-Florent et l’afflux estival alimentent cette marée plastique.
Les effets se ressentent sur les visiteurs. Certains décrivent des bords de plage "envahis par les mégots", des enfants jouant "près de débris de pêche pourrissants". Ces polluants éloignent les familles, réduisant la fréquentation. Les activités nautiques comme le kayak ou le jet-ski sont aussi impactées par les déchets flottants. La plage, réputée pour son sable et ses eaux claires, devient le théâtre d’une dégradation écologique.
Les causes de cette dégradation environnementale visible
Le rôle des courants et de la géographie locale
La géographie du golfe de Saint-Florent piège systématiquement les déchets vers la plage de la Roya. La forme en entonnoir de la baie, combinée aux courants marins, empêche l'évacuation naturelle des polluants. L'embouchure de la rivière Aliso aggrave la situation en déversant des sédiments et des contaminants. Selon les analyses de 2018, ces sédiments ne sont pas toxiques, mais ils augmentent la turbidité de l'eau et favorisent l'accumulation de débris.
- Forme en entonnoir du golfe
- Courants ramenant les débris
- Rivière Aliso déversant des sédiments naturels
- Hydromorphologie défavorable à l'évacuation
Une pression humaine qui ne faiblit pas
La plage de la Roya est le réceptacle malheureux d'une double peine : une géographie qui concentre les polluants et une pression humaine qui les génère en continu.
Les activités humaines aggravent cette situation. Le port de plaisance de Saint-Florent, les touristes estivaux et les rejets urbains représentent les principales sources de pollution. Le port subit notamment un ensablement majeur de son chenal, nécessitant un projet d'extraction de 12 000 m³ de sédiments. Les rejets des bateaux, comme les hydrocarbures ou les peintures antifouling contenant du cuivre, contaminent également les eaux.
- Rejets du port de Saint-Florent (ensablement et cuivre)
- Afflux touristique estival
- Débordement de la station d'épuration
- Hydrocarbures et déchets des bateaux
L'eau trouble regorge de plastique, microplastiques et déchets improbables (serviettes hygiéniques, boîtes de fromage, morceaux de pastèque). Ces pollutions génèrent des risques sanitaires (gastro-entérite, staphylocoques). Les touristes décrivent même des odeurs d'hydrocarbures et un manque de poubelles, souvent débordantes.

Malgré les efforts de nettoyage quotidien et les bénévoles de Mare e Vivu, la situation est décrite comme "dégoûtante" par les visiteurs. Les avis sur Tripadvisor soulignent même que le label "Pavillon Bleu" semble trompeur, les prélèvements étant réalisés avant la saison touristique. Cette dégradation résulte d'une géographie piégeant les polluants et d'une activité humaine intensive les multipliant.

Conséquences pour les visiteurs : une expérience qui tourne à la déception
Une expérience sensorielle particulièrement désagréable
Que vous projetiez une baignade ou simplement une journée au soleil, la Plage de la Roya réserve des surprises inattendues. La vue est marquée par une eau trouble, parsemée de déchets flottants, tandis que le sable est jonché de plastiques, de micro-plastiques et d'amas d'algues brunes.
Autre point critique : l'odorat est agressé par des effluves nauséabonds liés à la décomposition des algues stagnantes, sans compter les odeurs d’hydrocarbures provenant des bateaux. Enfin, le toucher est lui aussi affecté. Marcher pieds nus devient une épreuve : déchets incrustés dans le sable et algues gluantes dans l'eau transforment la détente en parcours du combattant.
- La vue : une eau trouble et un sable jonché de déchets et d'algues brunes.
- L'odorat : des odeurs de décomposition provenant des algues stagnantes.
- Le toucher : le contact désagréable avec les déchets dans le sable et les algues dans l'eau.
Le verdict des visiteurs : des avis négatifs qui se multiplient
Les avis en ligne traduisent une déception massive. Sur Tripadvisor, malgré une note globale de 3,5/5, près d'un tiers des retours récents (2024-2025) décrivent la plage comme "horrible", "médiocre" ou "à éviter". Des voyageurs évoquent "une déception cuisante" ou une "expérience qui frôle l'insalubre".
Certains dénoncent une pollution extrême, avec des "cas de gastro-entérite signalés" liés à une station d'épuration débordante. D'autres décrivent l'eau comme "si trouble qu’on ne voit pas ses pieds" ou une "baignade impossible à cause des algues et de la vase". Même la réputation de la Corse en prend un coup : "Quelle honte pour la Corse !", s’exclame un visiteur sur Tripadvisor.
Face à ce déferlement de critiques, la Plage de la Roya ne correspond plus à l’image idyllique attendue. La réalité dépeinte dans les avis force à revoir ses attentes à la baisse, surtout en haute saison où les déjections humaines, les poubelles débordantes et les algues stagnantes dominent le paysage.
La plage de la Roya à Saint-Florent incarne une
réalité éloignée de son image idyllique. Pollution plastique, algues envahissantes et rejets urbains
transforment ce lieu en déconvenue. Malgré sa proximité avec la ville, sa dégradation souligne
l’urgence de préserver les côtes corses avant qu’il ne soit trop tard.
FAQ
Où peut-on se baigner dans la région de la Roya ?
La plage de la Roya est techniquement baignable, mais l'expérience est souvent décevante. L'eau est fréquemment troublée par des amas d'algues en décomposition, rendant la baignade désagréable. De nombreux visiteurs notent la présence de déchets plastiques et des odeurs désagréables en été. Si vous cherchez une alternative, privilégiez :
- Les plages sauvages du Désert de l’Agriate
- Les criques protégées du Parc naturel marin du Cap Corse
- Les eaux claires de l'est du Cap Corse
Quelle plage paradisiaque est à découvrir en Corse ?
Pour une expérience "carte postale", tournez-vous vers le Désert de l’Agriate ou les plages du Parc naturel marin du Cap Corse. Ces lieux préserveront votre rêve corse grâce à :
- Des eaux cristallines (sauf en cas de vent)
- Des paysages sauvages et préservés
- Une gestion des herbiers de posidonies plus rigoureuse
En revanche, la plage de la Roya, malgré sa proximité de Saint-Florent, cumule pollution et algues, ternissant l'image idyllique.
Comment accéder à la plage de la Roya ?
La plage est facilement atteignable depuis Saint-Florent, à 2 km du centre-ville :
- En voiture : Parking disponible (payant en été)
- À pied : Itinéraire accessible en 20 minutes via le Sentier des Douaniers
- En bus : Lignes locales desservant la côte
Cependant, cette accessibilité est un facteur aggravant de pollution, avec une fréquentation estivale intense et des déjections canines non ramassées signalées.
Quels sont les avis sur la plage de la Roya ?
Les avis sont mitigés à négatifs, avec une note moyenne de 3,5/5 sur TripAdvisor. Les points critiques :
- "Eau polluée par des plastiques, serviettes hygiéniques, et algues" (août 2024)
- "Déception totale : odeurs de décomposition et sable jonché de déchets" (juillet 2024)
- "À fuir en été, surtout avec des enfants" (juin 2025)
Les rares avis positifs évoquent le sable blanc et l'ombre des pins, mais soulignent le manque de poubelles et de nettoyage.
Où se baigner à Royat ?
Royat est une commune en Auvergne, sans lien avec la Corse. Si vous cherchez des alternatives à la plage de la Roya, explorez plutôt :
- Les plages de Calvi ou de L’Île-Rousse (Haute-Corse)
- Les criques de Bonifacio (Sud de la Corse)
- Les eaux protégées du parc marin du Cap Corse
Royat, lui, propose des étangs et plans d’eau en milieu montagneux, peu adaptés à une baignade balnéaire.
Les chiens sont-ils autorisés à la plage de la Roya ?
Aucune interdiction formelle n’est en place, mais l’accès aux chiens est déconseillé. Le sable est pollué par :
- Des déjections non ramassées (humaines et canines)
- Des objets tranchants (verre, plastiques)
- Des algues en décomposition irritantes
Les propriétaires préféreront les plages "chiens bienvenus" du Cap Corse, avec accès surveillé et zones dédiées.
Quel est le plus bel endroit de la Corse ?
Pour une immersion naturelle, direction le Désert de l’Agriate ou le Cap Corse :
- Des paysages lunaires entre maquis et falaises
- Des eaux turquoise (sauf en cas de marée d’algues)
- Le Sentier des Douaniers, sentier mythique de 180 km
La plage de la Roya, en revanche, illustre les dérives de la surfréquentation, avec pollution plastique et rejets urbains réguliers.
Quelle est la plus belle plage du sud de la Corse ?
Pour des vacances idylliques, cap sur Bonifacio et ses alentours :
- La plage de Sperone, aux eaux translucides
- Les calanques de Piantarella, protégées des courants
- Les falaises de Bonifacio, accessibles en bateau
La plage de la Roya, située au nord, incarne une réalité moins glorieuse : eau trouble, déchets, et odeurs désagréables, surtout en été.
Pourquoi l’eau est-elle turquoise en Corse ?
L'eau corse brille naturellement grâce aux herbiers de posidonies, véritables "poumons de la Méditerranée". Ces plantes filtrent l’eau et attirent une faune variée. À la plage de la Roya, cependant, cette clarté est compromise par :
- Des courants qui accumulent algues et déchets
- Des rejets urbains et des pollutions suspectées (station d’épuration débordée)
- Des particules en suspension rendant l’eau trouble
Un paradoxe local : une région riche en posidonies, mais une plage où leur prolifération devient une nuisance.
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